Entretien court et rapide avec Maël Gouyette, dans la foulée de l’annonce de sa sélection pour les Jeux Olympiques de Paris sur 1500 mètres. L’occasion de recueillir ses impressions sur la plus grande compétition internationale de sa jeune carrière, mais également d’échanger avec lui sur son entraînement et la manière dont il est parvenu à atteindre le plus haut niveau.
Entretien réalisé sur la piste du CNEA de Font-Romeu le mercredi 10 juillet 2024.
« Quelle est ta première impression suite à l’annonce officielle de ta sélection pour les Jeux Olympiques de Paris ?
Quand j’ai appris l’annonce, c’était vraiment un moment incroyable. J’ai appelé ma famille directement pour partager ça ensemble. C’était une immense joie, un grand rêve qui se réalise et aujourd’hui je me sens prêt à participer aux Jeux Olympiques avec l’équipe de France. Défendre ce maillot, défendre nos couleurs et notre pays sur nos terres à Paris. C’est une immense joie, plaisir et honneur de faire partie de cette sélection. C’est l’aboutissement de beaucoup d’années d’entraînement où je n’ai jamais cessé de croire en mes chances de réussir, un jour ou l’autre.
La sélection désormais en poche, quelle est ta prochaine course ?
Je vais participer à l’épreuve de la ligue de diamant à Monaco ce vendredi soir (le 12 juillet) sur 1500 mètres. Je pense que ça va être une course de folie et mon objectif va être de battre mon record personnel qui est de 3’32’67. Je vais à Monaco avec énormément d’ambitions et l’objectif de donner le meilleur de moi-même comme à chaque course à laquelle je participe. J’espère claquer un énorme chrono sur place.
HOKA
SKYFLOW
"Ce qui m’a permis de progresser au fur et à mesure des années, c’est vraiment la régularité à l’entraînement. (...) Je travaille dur à chaque entraînement et j’ai un bon entourage autour de moi qui est propice à mon bien-être personnel."
Maël GOUYETTE
A quoi ressemble une semaine d’entraînement type de Maël Gouyette ?
Pendant une semaine type d’entraînement (hors compétition), j’ai un volume assez conséquent de 180 kilomètres par semaine. Je redescends le kilométrage les semaines de compétition à 140/150 kilomètres. Je fait le choix de garder un volume kilométrique assez élevé pendant la semaine, c’est ce qui me permet de bien enchaîner les courses pendant la saison. Une semaine type représente deux séances de seuil, une de Vo2Max, une sortie longue et beaucoup d’endurance entre chacune de ces séances. C’est les endurances qui me permettent d’augmenter facilement le kilométrage de ma semaine.
Quelle est ta chaussure d’entraînement favorite en ce moment ?
Je cours énormément avec la nouvelle HOKA Skyflow. C’est une vraie pépite pour les footings au quotidien et aussi les sorties longues. Elle est hyper confortable et je l’ai approuvé dès mes premières foulées avec. Elle me permet de garder du confort dans la récupération. Après des séances d’entraînement difficiles où on souhaite vraiment récupérer et ne pas traumatiser davantage les muscles, c’est là qu’on a vraiment besoin d’une chaussure comme ça et qu’elle prend tout son intérêt. Le dynamisme n’est pas mal non plus. La Skyflow a ce bon combo entre réactivité et confort. C’est l’une des meilleures chaussures pour les endurances.
Revenons aux Jeux Olympiques de Paris. Quelles sont tes ambitions sur la piste ?
Je vais aux Jeux Olympiques de Paris avec de gros objectifs et ambitions. Dans un premier temps, il va falloir passer les séries et les demi-finales afin d’arriver au coeur de la grande finale olympique où tout le monde veut participer. A ce moment-là, tout sera possible donc je ne me fixe aucune limite.
HOKA
SKYFLOW
Ultime question. Comment expliques-tu ta progression (3’40’49 en 2022 à 3’32’67 en 2024 sur 1500 mètres) ?
Ce qui m’a permis de progresser au fur et à mesure des années, c’est vraiment la régularité à l’entraînement. Comme le dit mon coach « consistent is key ». Enchaîner les semaines d’entraînement de manière régulière, ne pas se blesser, rester en bonne santé et surtout garder la tête sur les épaules peu importe les situations. Je travaille dur à chaque entraînement et j’ai un bon entourage autour de moi qui est propice à mon bien-être personnel. Je pense que c’est le plus important pour performer au très haut-niveau. Je met tout cela en place chaque jour, année après année, pour atteindre le très haut niveau mondial. Aujourd’hui je suis en bas de l’échelle mondiale, l’objectif c’est maintenant de monter les marches pour arriver tout en haut de l’échelle. Avoir cette régularité à l’entraînement au quotidien, avoir un gros volume kilométrique tout au long de l’année et être focus : c’est la clé de la réussite selon moi. »
