La marque Suisse On ne cesse d’innover et de nous surprendre. C’est encore le cas avec la nouvelle technologie LightSpay dévoilée en grande pompe ce jeudi à Paris, quelques jours avant le début des Jeux Olympiques. A cette occasion, On lance son nouveau lieu magique et éphémère où vous aurez l’occasion de voir et de tester cette nouvelle génération LS. Entretien avec Lothain Sehier « Brand Activation Lead France chez On ».
Echange réalisé le jeudi 25 juillet 2024 au On Labs Paris situé au 27 Boulevard Jules Ferry.
« Salut Lothain, peux-tu nous expliquer quelle est la grande nouveauté de la Cloudboom Strike LS ?
La grande innovation, c'est la technologie du mesh utilisée dans l'empeigne supérieure de la chaussure, appelée LightSpray. Ce n'est pas simplement une évolution dans le domaine de la course à pied, mais une véritable révolution. En quoi consiste exactement cette révolution ? C'est une construction réalisée avec un seul fil d’une longueur de 1500 mètres pour le mesh supérieur, rendant la chaussure durable, écologique et surtout ultra-performante. En moyenne, ce mesh pèse 30 grammes, soit la moitié du poids des mesh d’une chaussure de running classique. Avec ses 30 grammes : ce mesh est extrêmement léger et possède l’énorme avantage d'être recyclable.
Le mesh ne possède donc aucune couture —il s'agit d'un fil unique ?
Exactement ! Il mesure 1,5 kilomètre de fil unique, co-créé. C’est un processus de production totalement automatisé, contrairement aux mesh classiques qui nécessitent environ 200 étapes. Ici, une seule étape suffit pour créer une chaussure et c’est clairement ça la révolution.
En terme de gain de poids, quelle différence cela représente-t-il ?
La Cloudboom Strike « normale » pèse 210 grammes, tandis que la Cloudboom Strike LS (LightSpray) ne pèse que 170 grammes, ce qui fait tout de même un gain de 40 grammes sur la même chaussure.
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Quid de la durabilité ? Est-ce que cette nouvelle technologie impacte la durabilité de la chaussure ?
Ce matin, lors de notre discussion avec Caspar (l’un des fondateurs de On), c'était une question importante. Chez On, nous tenons à proposer des chaussures de plus en plus durables. Cette chaussure ultra-performante, conçue pour les athlètes, est destinée à durer minimum 500 kilomètres !
Cette chaussure est-elle réservée uniquement aux athlètes confirmés ou serat-elle accessible au grand public ?
Elle sera vendue au grand public au prix de 330 euros. Les personnes intéressées peuvent déjà s'inscrire sur le site On pour l'obtenir en avant première d’ici la fin de l'année. Notre objectif est que tout le monde puisse accéder à cette chaussure ultra-performante. C’est un modèle axé 100% compétitions, notamment pour des semi-marathons et marathons.
Où peut-t-on essayer cette chaussure à Paris pendant les Jeux Olympiques ?
Vous pourrez venir au On Labs Paris, près de la place de la République. Ça se situe au 27 Boulevard Jules Ferry, c’est ouvert tous les jours pendant la période des Jeux Olympiques, de 10H à 17H. Non seulement vous aurez l’occasion de voir la chaussure et potentiellement de l’essayer, mais également d’assister à sa méthode de production assez futuriste. Donc si vous êtes sur Paris pendant la période, c’est clairement de lieu incontournable à ne pas louper.
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Cette technologie LightSpray offre-t-elle un véritable gain de performance significatif ?
Oui, vraiment. Cette technologie offre un gain de performance notable. En réduisant le poids de la chaussure de 40 grammes, l'impact est considérable sur la performance. La première chose que tu as dit tout à l'heure en l’essayant Julian, tu as immédiatement ressenti une stabilité et un confort ultime, et c'est ce que confirment nos athlètes qui courent avec depuis plusieurs mois. C’est d’ailleurs avec la Cloudboom Strike LS que notre superstar Helen Obiri a remporté le mythique marathon de Boston cette année en 2H22’37.
Combien de temps a-t-il été nécéssaire afin de développer cette chaussure ?
Cette technologie a nécessité presque cinq années de travail pour en arriver à la version finale que vous voyez aujourd’hui. Nous détenons sept brevets sur cette technologie, ce qui nous confère une avance significative sur nos concurrents que nous comptons bien maintenir. »
