Crédit photo : A.S.O./Aurelien Vialatte
À 30 ans, Anthony Frontera est désormais une référence de la course à pied en France, autant sur la route que sur YouTube en tant que créateur de contenu. Il compte de nombreuses références chronométriques sur des courses allant du 3000 mètres sur piste (8'23"94) au semi-marathon (1H04'14) en passant par le 10 kilomètres sur route (29min05) établies en seulement quelques années de pratique. Cette année : il compte bien faire entrer sa quête de performance dans une nouvelle dimension avec son premier stage en altitude au Kenya au coeur de notre centre d'entraînement du RUN'IX Athletic Center à Iten. Entretien express avec celui qui découvrira pour la première fois de sa vie, la magie d'Iten en octobre / novembre 2024 ...
« Pour quelles raisons as-tu choisi de venir t’entraîner au Kenya ?
Le Kenya, c'est un peu le Graal pour tous les coureurs à pied. C'est le meilleur endroit pour s'entraîner, c'est mythique et légendaire comme endroit ! C'est sûr qu'on aurait pu faire un stage à Font-Romeu ou ailleurs pour être en altitude mais on a vraiment choisi le Kenya pour ce côté-là. J'ai vraiment hâte de vivre ça et de bénéficier de toutes les conditions idéales d'entraînement qui vont avec ! Je sais que pour Maxime {Lopes - son coach}, ça ne sera pas son premier stage au Kenya, il connait bien la région, le centre et je me suis dit : "Allez, j'y vais avec lui l'année prochaine, comme ça, on est ensemble, il peut suivre ce que je fais de près, sachant que moi ça sera le premier stage de ma carrière."
Qu’attends-tu en terme d’entraînement et de retombées en venant séjourner au Kenya ?
Je n'ai jamais fait de stage, ni de préparation qui va être aussi bien menée que celle-ci. Je pense, qu'il y aura des résultats derrières. C'est l'objectif, en tout cas. L'altitude, les groupes de coureurs, la météo, le lieu... Tout ça fera que pendant un mois je vais être focus à 100% sur la course à pied. J'ai tellement hâte d'y être. Mon objectif sera de courir la Prom'Classic en janvier 2025 où je veux passer sous la barrière symbolique des 29 minutes sur 10 kilomètres pour la première fois. Mais, avant je ferai sûrement un autre 10 kilomètres en guise de préparation du côté de Hyères à quinze jours de mon retour du stage au Kenya, où je pense que les effets de l'altitude m'aideront encore.
RUN'IX ATHLETIC CENTER
OUVERT À TOUS !
"A côté de ma pratique de la course à pied, je suis ingénieur informatique à plein temps. Mon entreprise sait que je m'entraîne beaucoup et me permet de travailler en télé-travail trois jours par semaine sur les quarante heures hebdomadaires."
Anthony Frontera
As-tu déjà une idée de ce que tu vas faire à l’entraînement pour t’acclimater aux 2400 mètres d’altitude ?
Je ne suis pas trop quelqu'un de passionné par les plans d'entraînements {rires}. Mon entraîneur me donne les séances et souvent, je ne réfléchis pas trop et j'exécute. Il m'a dit qu'on allait faire beaucoup de volume, aux alentours de 150 à 180 kilomètres, par semaine. Sur un séjour de quatre semaines : je sais qu'on comptera une semaine d'acclimatation où ne mettra pas forcément d'intensité, mais derrière ça représentera trois bonnes semaines d'entraînement complètes.
Crédit photo : A.S.O./Aurelien Vialatte
Est-ce que tu prévois de découvrir la région autour d’Iten ou vas-tu rester focus sur l'entraînement ?
Je pense qu'on va rester très concentré sur l'entraînement et l'optimisation de la performance pendant quatre semaines. C'est vraiment l'objectif premier du stage. Si je partais au Kenya sans cet objectif, j'adorerais faire des safaris, par exemple ! Mais je pense que pour les jours de repos, ça peut être une super idée, par exemple. J'ai vu qu'il y avait de beaux endroits et paysages à découvrir sur place ! ça donne vraiment envie. Le but d'aller au Kenya, c'est aussi cet aspect tourisme forcément. Surtout lorsque c'est ta première fois comme c'est mon cas à moi. Ne serait-ce que pour découvrir la culture, c'est très enrichissant de s'y rendre.
Comment as-tu défini la durée de ton séjour au Kenya : avais-tu des contraintes professionnelles ou penses-tu qu'un mois est la bonne durée pour préparer un objectif ?
Je suis ingénieur informatique à plein temps à côté, mais mon entreprise sait que je m'entraîne beaucoup et me permet de travailler en télé-travail trois jours par semaine sur les quarante heures hebdomadaires. J'ai posé un maximum de jours de congés pour ce stage et pour venir m'entraîner au Kenya. Concernant les dates : je me suis caler sur celles de mon coach qui prépare le marathon de Valence. Je sais que beaucoup de monde seront au centre à cette période pour préparer ce marathon. Plus de deux semaines de séjour : c'est ce qu'il faut pour bénéficier correctement des effets de l'altitude. Initialement, je voulais partir cinq semaines, mais j'aurais dû travailler au moins à mi-temps au cours de mon stage. J'étais prêt à le faire. Puis j'en ai rediscuté avec mon coach. Il a préféré que je prenne seulement quatre semaines vu que c'est mon premier stage à une altitude aussi haute. Le but c'est de rester au moins trois semaines parce que je pense qu'en dessous de trois semaines, c'est un peu court par rapport à mon objectif de performance. Pour vivre l'expérience du Kenya : c'est très bien, mais si on va sur place pour optimiser ses performances, je pense qu'il faut rester au minimum trois semaines.
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OUVERT À TOUS !
Tu as fait le choix de venir au RUN’IX Athletic Center. Qu’est ce qui a motivé ce choix et comment as-tu connu le centre ?
Comme tous les coureurs passionnés je pense, je suis RUN'IX sur les réseaux sociaux. J'ai vite été mis au courant de l'existence du centre. J'ai vu des athlètes que je connaissais qui sont venus chez vous, et j'ai pu en discuter avec eux. Ils étaient tous très satisfaits de leur séjour autant de l'endroit que de l'entraînement sur place. C'était une décision logique de venir. J'ai connu par les réseaux et par le bouche-à-oreille. J'ai vite compris que c'était un endroit idéal pour venir s'entraîner au Kenya. En plus, c'est Français. Ça met en confiance et ça rassure on ne va pas se mentir. Surtout quand on part aussi loin de la France dans un endroit qu'on ne connaît pas. Mon entraîneur était déjà chez vous à plusieurs reprises. Il a ses repères et pourra me guider sur place tout au long du séjour grâce à son expérience ! »
